mardi 22 octobre 2013

Europalia India

Le choix d'Europalia 2013, l'Inde, est tellement vaste qu'il ne peut que submerger l'amateur et finalement le laisser sur sa faim. Les deux expos phares de Bozar sont sur ce point un peu décevantes. Tout d'abord le "Corps de l'Inde". Dans les premières salles, on lit toutes les explications, on essaie de tout retenir, et rapidement on lâche pied... C'est mon cas. Comment s'y retrouver dans ce dédale de symboles, ce panthéon où tant de dieux se bousculent ? C'est déjà ce que j'ai éprouvé sur place, lors de mon voyage en 2005. Et finalement, ici comme là-bas, j'admire tout d'un point de vue esthétique et je renonce à pénétrer l'essence de cette foisonnante culture. Peut-être ne suis-je pas assez mystique ? Ou savante ?
Ensuite "Indomania". Un sujet pour moi, de Vasco de Gama aux Beatles, tout un programme. La manie de l'Inde depuis la découverte, les épices, les tissus, le végétarisme, et surtout les courants religieux et mystiques, les enseignements des gourous... L'influence de la musique, de la danse, de l’architecture, du cinéma, et même la BD...  Tout cela passionnant, mais pas très fouillé. Et les dernières salles, à moitié vides, d'un médiocre intérêt. Bref pas la meilleure cuvée Europalia.

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