lundi 22 septembre 2008

Virée à Lille




Invitée aux "Mardis d'ailleurs", j'en ai profité pour re-visiter Lille. A l'Espace Comtesse, une intéressante et inattendue expo d'art brut polonais... Au musée des BA, les Goya et El Greco que je revois toujours avec émotion.

Trouvé une photo de l'intérieur de la Fondation Barnes !


Voici la grande salle centrale du rez-de chaussée; à partir de là, de petites salles se succèdent pour revenir au point de départ; idem à l'étage; aucune indication sous les toiles ou les objets; si vous n'en avez pas reconnu l'auteur (ils sont tous célèbres), des plans sont à votre disposition...

dimanche 21 septembre 2008

Soif de musées




D'abord je dois signaler à mes fidèles lecteurs un mystère informatique (un de plus): en corrigeant mes deux derniers messages - j'avais repéré fautes et oublis - ils se sont inversés à la publication!!!


La série des musées américains est terminée, mais pas ce blog. Car bien sûr je continue à tenter d'étancher cette soif dont je parle dans le titre.


Et j'ai déjà plein de projets d'expos pour cet hiver, à Paris, à Londres, à Bonn, plus loin peut-être... partout où le vent me poussera.


Illustrations: moi devant le mur d'Hadrien, un beau montage dans la cour du British Museum, à Londres, où se tient une intelligente expo sur l'empereur gay, infatigable bâtisseur; les intimes savent que je possède un morceau de colonne de la villa de Tivoli (chut...).


J'en ai profité pour revoir ce musée incroyable, la collection Wallace, et je vous soumets un de ces merveilleux Rembrandt qui ont le pouvoir de m'émouvoir dans ce que j'ai de plus profond: un portrait de son fils. Le Wallace Collection, c'est comme une fondation privée américaine: des objets partout, des tableaux sur tous les murs, et pas assez d'yeux pour tout voir.

vendredi 19 septembre 2008

Philadelphia museum of arts




Au bout d'une immense avenue du style Champs-Elysées, un imposant bâtiment en forme de temple grec: le musée de Philadelphie, le troisième en importance des USA.
J'y ai passé presque la journée.
A la fin, c'est lassant: peinture européenne, rien que des chefs d'oeuvre; arts asiatiques, reconstitutions magnifiques d'un hall à pilier de temple indien (style jaïn, sublime), d'une salle de réception d'un notable chinois (poutres peintes, fond vert, motifs de dragons, comme au Palais d'été de Pékin), d'un pavillon de thé japonais... Je revivais mes voyages.


Mon choix en illustration: des Brancusi, dont le fameux Baiser ! Je crois bien qu'il y a plus de Brancusi à Philadelphie qu'à Paris, au Centre Pompidou.



Le walters museum de Baltimore




Je suis sûre que vous pensiez: mais qu'allait donc faire Virginie dans cette ville sans attrait (pourtant classée deux étoiles au guide bleu), à part manger un crab cake ?


Eh bien visiter le Walters museum, un incontournable.


Habituelles collections de peinture, européennes surtout. Mais l'intérêt vient surtout des sections antiquités, fabuleuses. Sans surprise, je me suis attardée dans la section éthiopienne, une des plus riches au monde. une façon de préparer mon voyage suivant...

samedi 6 septembre 2008

Encore la fondation Barnes...


Même sur Wikipedia, impossible de trouver un catalogue en photos des oeuvres de la fondation - ou même un aperçu de l'intérieur de la maison; j'ai bien cherché et je n'ai rien trouvé. Rudement protégé !

Il reste aux amateurs que vous êtes, fidèles lecteurs, à vous rendre sans tarder à Philadelphie, ou à vous contenter de cette photo de votre blogueuse préférée dans le jardin du bon docteur...


vendredi 5 septembre 2008

La Fondation Barnes




Etape suivante, Philadelphie !


Après un long trajet en bus à partir du centre, me voici dans la banlieue, à Merion. Quartier résidentiel huppé, maisons de rêve blotties au coeur de parcs arborés. C'est ici que se niche le plus beau musée des USA, la Fondation du docteur Barnes, le père de l'Argyrol. Mesures de sécurité maximum, billets en vente sur Internet deux mois à l'avance... On comprend pourquoi, guère d'espace dans cette maison pour admirer les chefs d'oeuvre à l'aise. 800 tableaux, 2000 objets. Renoir (180), Cézanne (69), Matisse 60), Picasso (44), Soutine (21), Douanier Rousseau (18), Modogliani (14)... pour ne citer que les principaux. Tous présentés selon les critères du maître de maison, c'est-à-dire dans un apparent désordre. Jardin magnifique où l'on peut rêver, après cette visite qui laisse groggy.


Photos interdites, évidemment. Je vous envoie au site officiel...


jeudi 4 septembre 2008

Les deux Hiroshige


C'est mon jour de chance ! Une expo temporaire au Brooklyn Museum, sur les deux Hiroshige (le deuxième étant l'élève et non le fils du célèbre paysagiste) et l'école de ses disciples; je vous dis pas le régal !

Le Brooklyn Museum of Art







Celui-là est aussi important (allons, presque) que le Met, mais il est à Brooklyn, c'est-à-dire excentré et hors des circuits habituels. La section d'art ethnographique africain est fabuleuse: sans surprise je regarde en boucle un super film sur la danse des masques dogon, et je m'attarde devant les croix éthiopiennes; comment citer et photographier tous ces trésors ? Dans la section américaine, le Moonlight (Blakelock, 19ème), - dont on ne peut se détacher si on a lu Moon Palace de Paul Auster; d'ailleurs, à Brooklyn, on est dans le fief de Paul Auster, et on pourrait suivre les itinéraires de ses livres à pied - une autre fois peut-être...

Le Whitney museum of american art


Bon, vous l'avez compris, rien que de l'art américain, et du 20ème siècle... A prendre et à laisser, mais la visite vaut rien que pour la collection de Hopper: 2500 toiles, dessins et aquarelles. Rassurez-vous, ne sont pas toutes exposées, sinon je serais encore là-bas.

mercredi 3 septembre 2008

Le musée des arts décoratifs




Installé dans une superbe maison ayant appartenu à un industriel mécène (un de plus)... Merveilleux de se promener dans ce décor feutré rempli de chefs d'oeuvre - ce que je préfère, sans surprise, l'art déco; des bijoux de Lalique à faire rêver !


Le jardin ensoleillé est un vrai havre de paix à deux pas de la cinquième avenue et de son animation. A défaut d'une vue complète de ce jardin, vous pouvez apprécier la quiétude de mon visage; la lithographie est de Peter Behrens.

mardi 2 septembre 2008

La neue Galerie




Comme le nom le laisse prévoir, un musée consacré à l'art allemand (entre 1890 et 1940), créé par l'héritier des cosmétiques Lauder, grand collectionneur qui fut ambassadeur des USA en Autriche... Je m'attendais à me pâmer devant les oeuvres du Blauwe Reiter et Die Brücke, mes périodes favorites, mais le musée est squatté par une expo temporaire consacrée à Gustav Klimt et la Sécession, ce qui n'est pas mal non plus.
En fait, fabuleux. Des tableaux, bien sûr, et pas des moindres, mais aussi des photos, des objets décoratifs - des bijoux !! signés Henry Van de Velde (un Belge...), Joseph Hoffmann et Koloman Moser - la crème de l'art nouveau viennois. Des nus très érotiques, dans la veine des Schiele... Un très très bon moment.


Illustration: le maître dans la tenue créée pour lui par une de ses muses-groupies, Emilie Flöge