mercredi 18 février 2009

El Escorial




Un pélerinage... parce qu'en fait, je me souvenais de tout ! Après 25 ans ! Je m'épate moi-même... Ce qui est différent, c'est que cette fois j'y suis allée en train de banlieue (en 83 avec ma voiture); c'est une belle expérience: Madrid est une ville compacte, et tout d'un coup, les lotissements et les tours font place à une lande pierreuse, avec juste quelques oliviers. Le monastère se voit de loin, c'est une approche progressive pleine de charme.


En sortant de la gare, on a tout de suite accès à un superbe parc, qu'il faut traverser dans toute sa longueur pour accéder au monastère. Tout autre chose que la route où défilent les voitures...


Le monastère n'a pas changé (pouquoi changerait-il ? Il survit à l'histoire): toujours aussi froid (rien à voir avec la température), aussi écrasant, aussi hautain, à l'image de Philippe II, son bâtisseur. Un luxe austère, presqu'inhumain. Mais grâce à Dieu, aujourd'hui, des enfants jouent au ballon sur l'esplanade...


J'ai réservé mon admiration pour les tableaux d'El Greco et d'El Bosco, perdus dans ce tombeau géant...
Et c'est ainsi que se termine mon escapade madrilène....

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