vendredi 16 novembre 2012

Histoire du thé


Puisque j'étais au musée Guimet, j'ai craqué pour l'expo du moment: les routes du thé. Dès l'entrée, on est mis au parfum: dégustation gratuite du "thé Guimet", que vous pouvez acheter ensuite, offert dans de ravissantes boîtes; délicat, parfumé au bleuet (je n'invente rien, c'est écrit), doux au premier abord, mais... je ne l'ai pas digéré, je m'en tiendrai donc à mes habitudes anglaises (Fortnum & Mason, éventuellement Harrods).
J'ai appris que les différences de couleur des thés (rouge, vert, noir, blanc, jaune...) ne s'expliquent pas par une plante distincte, mais par un traitement différent des feuilles !! Vous le saviez ? Moi non. Il est toujours utile de voyager.
J'ai aussi appris les différentes façons de préparer le thé, notamment le thé au beurre des Tibétains, le samovar des Russes, la cérémonie complexe des Japonais etc etc., mais je crois que je m'en tiendrai à mon  infusette Lipton au citron pour le reste de ma vie.
Vous vous en doutez, Guimet avait sorti pour l'occasion sa plus belle vaisselle en provenance de Chine et du Japon. De vraies merveilles, des bols, des théières, des verseuses, des bouilloires...
Mais ce que je retiens et vous livre en photo, c'est la tonne de thé compressé de Ai Weiwei, qui symbolise le poids de la Chine dans la consommation et la production de ce breuvage. Et je soupçonne le rusé dissident d'avoir pensé à un autre poids.

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