Les deux peintres vénitiens faisaient l'affluence aussi, d'autant plus que le musée Jacquemart-André, où se vivait l'événement, est une maison de maître absolument ravissante, mais aux dimensions modestes par rapport au Grand Palais.
Aux 18ème et au 19ème, le nec plus ultra d'une bonne éducation passait par un tour en Europe, et celui qui avait la chance (ou les moyens) de parcourir l'Italie, réalisait alors le Grand Tour, ce qui lui conférait l'auréole d'une grande culture.
A cela il faut ajouter la mode du capriccio, sorte de fantaisie où l'on représente la ville sous un aspect imaginaire, scènes mêlées de ruines antiques, prémonition du romantisme.
Comme pour l'expo Hopper, concentration de chefs d'oeuvre ! Bien mis en valeur par le décor de cette admirable maison de collectionneurs avisés qu'était le couple Jacquemart-André. J'aime Canaletto, mais j'aurais bien un faible pour Guardi, couleurs délicates, lumières plus impressionnistes. La visite terminée, il convient, pour rester dans l'ambiance, de faire un tour dans les salles consacrées à L'Italie, pour y admirer les tendres Botticelli et autres Mantegna des anciens propriétaires de l'hôtel particulier de boulevard Haussmann. Jusqu'au 14 janvier 2013.
Je laisse à votre perspicacité le soin d'attribuer les tableaux suivants à leurs auteurs
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