Le chemin me conduisit donc au Grand Palais, Champs-Elysées, où j'espérais enfin être initiée simplement à ce casse-tête que constitue le taoisme. Tao ou Dao, mot qui signifie, je vous le rappelle, voie ou chemin.
A la fois religion, philosophie, mystique, art de vivre et superstition, ce chemin-là est bien ardu à comprendre dans toutes ses ramifications. Ce que nous en retenons surtout, pauvres esprits cartésiens occidentaux, c'est un moyen de développement personnel, à base de diététique, de maîtrise de la respiration et de gymnastique, toutes pratiques qui devraient nous mener à une spiritualité en perte de vitesse. Très à la mode, tai-chi ou médecine chinoise, le tout basé sur l'équilibre entre le yin et le yang.
En fait, pour les Chinois, le taoisme était surtout une quête de l'immortalité. D'où l'intérêt pour la magie ou l'alchimie.
Il faudrait des kilomètres de commentaires pour détailler cette doctrine qui a profondément influencé les Chinois, de même que le confucianisme, auquel le taoisme s'est opposé, puis finalement les deux courants sont devenus complémentaires. Les communistes ont interdit le taoisme et détruit beaucoup de temples et de monastères. Deng Xiaoping a permis de nouveau l'ouverture de certains centres, comme le temple des Nuages Blancs à Pékin, où j'ai assisté à une cérémonie (voir http://travellingteam.blogspot.com/). A Paris, une video retransmet en boucle une "ouverture d'yeux " d'une statue, les prêtres en somptueux costumes. Souvenirs.
Désormais les temples taoistes de Chine sont des centres d'étude ou...des lieux touristiques.
L'exposition présente évidemment de somptueux objets, jades, statues, soieries décorées, calligraphies... provenant surtout du musée Guimet mais aussi de Chine et de ... Dunhuang (voir même blog)
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