Une expo que je ne pouvais manquer, vu que c'est une période que j'aime beaucoup et qui a vu l'essor de très grands peintres belges, comme Fernand Khnopff, Léon Spilliaert ou Félicien Rops... D'autres encore, moins connus hors de chez nous, comme Xavier Mellery ou Jean Delville. Et voilà que j'ai découvert un nom que je ne connaissais pas, un certain William Degouve de Nuncques, dont les couleurs sombres et les atmosphères romantiques ont eu l'heur de me plaire.
En pratiquant l'onirisme et l'allégorie, les symbolistes ont préparé le surréalisme; en même temps ils restaient profondément romantiques dans leur approche. En parallèle la littérature belge produisait de grands noms, comme Verhaeren et Maeterlinck.
Pas l'intention de vous dispenser un cours, juste l'occasion de vous faire partager mes coups de coeur; après beaucoup d'hésitation (le choix des oeuvres est cornélien, j'en aime trop), je vous offre L'art ou les caresses, de Khnopff (ne dirait-on pas un Klimt ?), Vertige, de Spilliaert (Ah! Ostende !), et Pornokratès, de l'inclassable Rops. En prime un extrait du Dimanche après-midi, de Van De Woestyne (comme un Gauguin à Laethem St Martin).
Musée royaux des Beaux-Arts, http://www.fine-arts-museum.be/
Expo complémentaire pour les mordus: Van de Woestyne au musée des Beaux-Arts de Gand; très tentant, mais je n'irai pas, pour des raisons que mes lecteurs comprendront à demi-mot.
2 commentaires:
Hm, ça met l'eau à la bouche!
Je reviens de Paris,pourtant, où j'ai fait le plein de merveilles...
Coïncidence: j'ai prévu Paris la semaine prochaine... en effet plein de trucs très attirants à y admirer ! Mes priorités: Meroe, les Mochica, Lucian Freud et Kitano !
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