La gloire de Prato (Italie) est de posséder une ceinture sacrée ayant appartenu à la Vierge, et aussi d'avoir hébergé en son temps Filippo Lippi, le moine-peintre qui enleva par amour une jeune et jolie religieuse, avec laquelle il eut un fils, Filippino Lippi, peintre lui aussi, qui travailla avec Botticcelli.
Pas besoin d'aller à Prato pour s'émerveiller des peintures familiales, elles sont pour la plupart au musée du Luxembourg à Paris (ou plutôt elles étaient, car l'expo se terminait hier); on trouve des Lippi père et fils dans tous les grands musées, les voir rassemblés est une intéressante occasion à ne pas manquer(j'ai pourtant bien failli).
Ce que j'aime surtout chez eux et leurs contemporains c'est la beauté des visages de femmes et d'éphèbes. Les bébés sont en général complètement ratés.
Admirez la très moderne madone au Jésus emmailloté avec sa coiffure "mouillée" (excusez la taille du cliché), et l'autoportrait (qui n'en est pas un) de Lippi Junior.
2 commentaires:
Une belle expo en effet, seul petit reproche au musée du Luxembourg, le prix d'entrée (11 euros) pour seulement trois salles qui ne sont pas immenses (et où il y a beaucoup de monde...)
Tu as raison... J'ajouterai qu'à l'entrée une jeune dame voulait à toute force me fourguer un audioguide, moi qui ai horreur de ça, pire qu'un raccolage pour Proximus dans un supermarché !
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