jeudi 8 novembre 2012

Cheveux chéris


Ah! Les cheveux, ces ornements premiers, source de toutes les modes et de toutes les coquetteries, aussi bien masculines que féminines ! Mais aussi signe social, contestataire, religieux...Et lorsqu'on pénètre dans cette expo fabuleuse au musée du Quai Branly, on a le tournis devant toutes ces photos de vedettes, ces bustes d'empereurs romains rasés, ces perruques du temps de Molière, ces Mérovingiens chevelus, ces tresses africaines, ces tonsures, ces chignons de samouraïs - et je vous cite cela pêle-mêle, et pour sûr j'en oublie les trois quarts ! Et que dire de la deuxième partie, où l'on peut frémir devant ces têtes réduites de Jivaros, parfaitement peignées, ou se rappeler cette période trouble où l'on tondait les femmes, scènes immortalisées par Capa. Bref, impossible de réunir une liste exhaustive de tout ce qu'on peut voir dans cette expo, et surtout ressentir, et également réfléchir sur le rôle primordial de cette capillarité dont nous prenons tant de soin.
Je vous laisse méditer devant cette Marie-Madeleine vêtue de ses seuls cheveux...

mercredi 24 octobre 2012

Boubacar Traore

En concert hier soir à Tournai (merci Marie), et bien sûr j'y étais. Quand il arrive sur scène, avec son pyjama multicolore, sa drôle de casquette et sa démarche chaloupée, on est tout de suite conquis par l'énorme capital de sympathie qu'il dégage. Et dès qu'il se met à jouer de la guitare et à chanter, accompagné d'un percussionniste et d'un virtuose de l'harmonica, on a envie de danser, même si les chansons sont souvent empreintes d'une grande nostalgie. En fait, c'est tout le Mali et ses contradictions, la joie de vivre et le malheur. Si bien exprimé dans le beau livre de Lieve Joris "Mali Blues", consacré à ce chanteur simple, hors normes,si loin du show biz.

mardi 23 octobre 2012

Les portraits de la reine

Ce fut mon deuxième 1/4 d'heure people. Mais je ne l'ai pas regretté ! Portraits officiels, évidemment, mais certains un peu irrévérencieux: humour anglais, à fond; et puis ceux qu'on doit à de grands artistes, Wharol, Richter, Freud...
Voici la célèbre photo de Paris Match, que je trouve géniale, et le tableau de Lucian Freud.

On peut aussi visionner la cérémonie du couronnement, en long et en large. Et ce folklore là, franchement, c'est vraiment le moyen âge. Le ridicule ne tue pas, c'est bien connu.

Shakespeare staging the world

Au British Museum, on vibrait théâtre. Grande expo sur l'époque élisabéthaine, autour de Shakespeare. Le clou, c'était la mise en scène (forcément, vu que...): des acteurs de la Royal Shakespeare Company interprétaient des passages clés de la plupart des oeuvres. Pas en vrai, bien sûr, en projection sur les murs. Remarquable; j'ai même regardé deux fois Brutus tenter d'expliquer à la foule pourquoi il fallait tuer César...
Pas de photos non plus, mais je vous mets celle que tout le monde connaît...

Ball Gowns

Eh oui... Je suis allée au Victoria & Albert rêver devant les robes de bal que je n'ai jamais portées et ne porterai jamais. Des robes plus coûteuses les unes que les autres, pièces uniques, oeuvres de grands couturiers, portées par des actrices, des dames de la haute, et même Diana. Photos interdites, alors j'ai piqué sur Internet la robe blanche de Diana que j'ai pu admirer en vrai. C'était mon 1/4 d'heure people.

Voir et revoir

Puisque j'étais au Tate, j'en ai profité pour revoir les Turner, et m'émerveiller une fois de plus...



Préraphaélites à Londres

Eh oui, escapade à Londres jeudi dernier, et pas encore eu le temps de vous faire part de mes découvertes. D'abord cette superbe expo au Tate, que je ne pouvais manquer. Le préraphaélisme: juste trois mots pour ne pas vous lasser, mouvement contre l'académisme ambiant à la période victorienne, annonçant le symbolisme et l'art nouveau, faisant la part belle à l'esthétisme et la couleur. J'aime surtout les visages de Rossetti, ce qui tombait bien, je n'ai jamais vu autant de Rossetti rassemblés. Notamment cet autoportrait très dandy façon Oscar Wilde.
Rien de tel que les images pour vous convaincre, alors voici la fameuse Ophélie de Millais, et la Lady Lilith de Rossetti.